Study: La fatigue chez les internes en médecine entraîne une réactivation de la latence du virus de l’herpès.

Auteur(s) :
Uchakin PN
Mots-clés :
Publication
Interdiscip Perspect Infect Dis. 2011;2011:571340.
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Lien Doi :
https://doi.org/10.1155/2011/571340

L’objectif principal de cette étude était de détecter les symptômes cliniques de suppression immunitaire induits par la fatigue chez les résidents en médecine. Des échantillons ont été prélevés sur les sujets au repos, après la première nuit (faible stress) et la dernière nuit (stress élevé) de la nuit flottante.

Des tests de réaction informatisés, l’échelle de somnolence d’Epworth et des questionnaires sur le profil de bien-être ont été utilisés pour quantifier le niveau de fatigue. L’ADN des virus de l’herpès humain HSV-1, VZV, EBV, ainsi que les concentrations de cortisol et de mélatonine ont été mesurés dans la salive. Les résidents de l’intervalle de stress élevé ont déclaré être plus endormis que ceux de l’intervalle de repos. Le niveau d’ADN de l’EBV a augmenté de manière significative dans les deux intervalles de stress, tandis que le niveau d’ADN du VZV n’a augmenté que dans l’intervalle de stress faible. Les niveaux d’ADN du HSV-1 ont diminué en cas de stress faible, mais ont augmenté en cas de stress élevé. L’évaluation combinée de l’ADN viral a montré un effet significatif du stress sur la réactivation du virus de l’herpès aux deux intervalles de stress. Les concentrations de cortisol aux deux intervalles de stress étaient significativement plus élevées que celles au repos.

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