L’infection aiguë par le HSV-1 est associée à des symptômes bénins, tels que la fièvre et des lésions de la bouche, du visage et de la peau. Cette phase est suivie d’une période de latence avant la réactivation, qui est associée à des symptômes allant des ulcères à l’encéphalite. Malgré les médicaments anti-VHS-1 disponibles, le développement de nouveaux agents antiviraux est recherché en raison de la présence de virus résistants. La mélatonine, une molécule sécrétée par la glande pinéale, s’est révélée être un antioxydant, un inducteur d’enzymes antioxydantes et un régulateur de divers processus biologiques. Des essais cliniques ont exploré son utilité thérapeutique dans des conditions incluant les infections. Cette étude se concentre sur le rôle de la mélatonine dans la réplication du HSV-1 et sur les mécanismes sous-jacents. La mélatonine diminue la synthèse des protéines du HSV-1 dans les cellules Vero infectées, mesurée par immunofluorescence, ce qui indique une inhibition de la réplication du HSV-1. En outre, elle régule les activités des enzymes antioxydantes et affecte l’activité du protéasome. La mélatonine active la réponse aux protéines non pliées (UPR) et l’autophagie et supprime l’apoptose dans les cellules infectées par le HSV-1. En résumé, la mélatonine joue un rôle inhibiteur dans la réplication du HSV-1 en modulant diverses réponses cellulaires, ce qui suggère son utilité potentielle dans le traitement des infections virales.